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Comme un homme porte son fils

 

 

 

 

 

Photo Ben White

Lorsque mon fils était petit, il m'arrivait souvent de le prendre dans mes bras pour le mettre sur mes épaules et le porter. Je me souviens de la joie qu'il en éprouvait. De cette place, il pouvait voir beaucoup plus de choses que sur ses deux petites jambes. Il se sentait en sureté car il savait que son papa le tenait bien.

Portés par Dieu

L'Ecriture sainte nous dit que l'Eternel a porté le peuple d'Israël « comme un homme porte son fils, dans tout le chemin où ils ont marché » (Deutéronome 1, 31).

« Certainement ils sont mon peuple (...) Dans son amour et dans Sa miséricorde il les a rachetés, et il s'est chargé d'eux, et il les a portés tous les jours d'autrefois » (Esaïe 63, 8-9).

Nous qui croyons au Seigneur Jésus, nous sommes maintenant devenus le peuple de Dieu. Autrefois, nous dit l'Ecriture, « nous n'étions pas un peuple, mais maintenant nous sommes le peuple de Dieu ; vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2, 10). Oui, « nous avons été rachetés de notre vaine conduite (...) non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1, 18).

Sur ses épaules

Aaron, le souverain sacrificateur, portait les deux pierres d'onyx sur les deux épaulières. Sur ces deux pierres étaient gravés les noms des fils d’Israël. « Et tu mettras les deux pierres sur les épaulières de l'éphod, comme des pierres de mémorial pour les fils d’Israël ; et Aaron portera leurs noms devant l'Eternel, sur ses deux épaules, en mémorial » (Exode 28, 12). Les deux pierres étaient « enchâssées (serties) dans des chatons d'or » (Exode 28, 12). Elles ne risquaient absolument pas de tomber, elles étaient bien fixées aux épaulières de l'éphod.

Christ, comme « notre grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux » (Hébreux 4, 14), nous porte maintenant sur ses épaules puissantes dans la présence de Dieu. Comme quelqu'un l'a si bien dit : « Quel réconfort pour nous, conscients de notre grande faiblesse ! Celui qui soutient toutes choses par la parole de Sa puissance, nous présente constamment devant Dieu ».

L'épaule est l'emblème de la force (Esaïe 9, 6 et 22, 22). Jésus nous porte sur ses épaules puissantes et nous présente devant le Père dans la perfection de son œuvre et de sa personne.

Sur son coeur

Nous ne voulons pas oublier le pectoral du jugement que le souverain sacrificateur portait « sur son cœur » (Exode 28, 29). Le pectoral était enchâssé de quatre rangées de trois pierres précieuses « selon le nom des fils d'Israël » (v. 21). Si l'épaule nous parle de la force, le cœur, lui, nous parle des affections. Chaque croyant est paré de toute la beauté de Celui qui les a aimés jusqu'à donner sa vie pour eux sur la croix. Christ porte sur Son cœur tous les enfants de Dieu et les présente à Dieu dans la perfection de ce qu'Il est et de qu'Il a fait.

Jusqu'à notre vieillesse

Peut-être cet article sera-t-il lu par un frère, ou une sœur âgés qui se sentent découragés, c'est avec joie que je veux vous citer ce merveilleux verset de la Parole : « Jusqu'à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu'aux cheveux blancs, je vous porterai. Moi, je l'ai fait, moi je porterai, et moi je chargerai sur moi, et je délivrerai » (Esaïe 46, 4).

La joie du bon berger

La Bible a aussi une pensée très forte pour les pauvres pécheurs qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus. Dans la parabole de Luc 15, il est question de la brebis perdue et nous sommes tous par nature des brebis perdues. Cette parabole nous parle « d'un homme qui ayant cent brebis et en ayant perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne s'en aille après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ; et l'ayant trouvée, il la met sur ses propres épaules, bien joyeux et la ramène à la maison » (Luc 15, 4 à 6).

Notons la place qu'occupe la brebis : « sur les propres épaules » du bon berger. Cette place est la nôtre dès maintenant, et elle le sera jusqu'à la fin de notre pèlerinage ici-bas.

Que le Seigneur nous encourage tous.

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