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Itthaï et Ruth

 

 

Qu'ils sont beaux ces deux personnages, et à combien d'égards ils se ressemblent. Il vaut vraiment la peine de nous arrêter sur ce que l’Écriture nous dit à leur sujet.

Itthaï, cet habitant de Gath, ville importante des Philistins, quitta cette ville afin de suivre David.

Il était chef de six cents hommes. Le roi David fuyait devant son fils Absalom, qui voulait lui usurper le trône. « Et le roi sortit, et tout le peuple à sa suite ; et ils s'arrêtèrent à Beth-Merkhak. Et tous ses serviteurs marchaient à ses côtés ... et tous les Guitthiens, six cents hommes qui étaient venus de Gath à sa suite marchaient devant le roi » (2 Samuel 15, 17-18).

Qu'en est-il de nous chrétiens ? Nous qui sommes les serviteurs du Maître, notre Seigneur Jésus, marchons-nous à ses côtés ? Marchons-nous devant Lui (Genèse 17, 1) ? Nous sommes dans le temps où le Seigneur est rejeté, le monde, domaine de Satan, ne veut pas de Lui, mais Il revient bientôt, premièrement pour son église puis pour exercer son jugement sur tous les impies. En attendant ce jour, nous, ses enfants, rendons témoignage de Lui (Actes des Apôtres 1, 8).

« Et le roi dit à Itthaï, le Guitthien : Pourquoi viendrais-tu, toi aussi avec nous ? Retourne-t'en, et demeure avec le roi ; car tu es étranger, et de plus tu as émigré dans le lieu que tu habites ... Mais Itthaï répondit au roi, et dit : L’Éternel est vivant, et le roi, mon seigneur est vivant ; que dans le lieu où sera le roi, mon seigneur, soit pour la mort, soit pour la vie, là aussi sera ton serviteur! Et David dit à Itthaï : Va, et passe ! » (2 Samuel 15, 17-22). Quel dévouement, quel engagement, quel amour pour David en relation avec l'Éternel. Cela nous rappelle les paroles de Jésus : « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jean 12, 26).

Nous retrouvons Itthaï dans le chapitre 18 de 2 Samuel : « David passa en revue le peuple qui était avec lui... et David envoya un tiers de l'armée sous la main de Joab, et un tiers sous la main d'Abishaï, et un tiers sous la main d'Itthai, le Guitthien ». Pourquoi David a-t-il choisi Itthaï comme l'un des chefs de son armée ? Pourquoi l'a-t-il élevé lui un étranger sans lien avec le peuple de Dieu à un poste d'une telle responsabilité ? Nous pensons que David choisit Itthaï à cause de son amour pour l’Éternel et sa fidélité pour le roi. La grâce « de la poussière fait lever le misérable, de dessus le fumier élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple » (Psaumes 113, 7-8) et (1 Samuel 2, 8).

Passons maintenant à Ruth la Moabite. Nous voyons chez cette femme le même empressement après avoir perdu son mari à ne pas se séparer de Naomi sa belle-mère Elle n'est pas comme sa belle-sœur retournée vers son peuple et vers ses dieux.

« Et Ruth dit : Ne me prie pas de te laisser... car où tu iras, j'irai, et où tu demeureras, je demeurerai : ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. Là où tu mourras, je mourrai et j'y serai enterrée. Ainsi me fasse l’Éternel, et ainsi il y ajoute, si la mort seule ne me sépare de toi » (Ruth 1, 16-17).

Combien ces deux personnages qui n'étaient pas de la race d’Israël, qui comme nous « étaient étrangers aux alliances de la promesse », ont par la foi montré leur désir profond de s'attacher à l’Éternel le Dieu d’Israël (Esaïe 56, 6-7). Ruth est même devenue l'arrière-grand-mère du roi David et se trouve dans la généalogie de Jésus-Christ dans l'évangile de Matthieu (Matthieu 1, 5-6).

Quant à vous, vous êtes-vous attachés à Celui qui sur la croix est mort pour vos péchés ? Celui qui vous aime et qui vous appelle à Lui ? Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur.

Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi (Jésus) (Jean 6, 37).

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