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"Je serai oint d'une huile fraîche"

 

 

Psaume 92, 10

Ce verset 10 du Psaume 92 s'applique avant toute chose à Christ. Le nom de Christ vient du grec Christos (Oint) et de l'hébreu mashia'h (Oint, Messie). Il a été oint de l'Éternel pour un ministère de grâce : « L'Esprit du Seigneur, l'Eternel est sur moi, parce que l'Eternel m'a oint... » (Esaïe 61, 1-3 et Luc 4, 18-19), « Jésus qui était de Nazareth, Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance...  » (Actes 10, 38). Il sera aussi oint pour le ministère du royaume (Esaïe 11). 

Nous qui sommes chrétiens (nés de nouveau), nous sommes aussi oints. « Et vous, vous avez l'onction de la part du Saint » (1 Jean 2, 20). « Or, celui... qui nous a oints, c'est Dieu ... qui  nous a donné les arrhes de l'Esprit dans nos coeurs » (2 Corinthiens 1, 21-22). 

Il est question dans ce verset 10 du Psaume 92 d'être « oint d'une huile fraîche ». Oui, la communion de l'Esprit Saint se cultive, et s'entretient.  Il nous est parlé dans l'Ecriture « de la communion du Saint Esprit » (2 Corinthiens 13, 13). « Si quelque communion de L'Esprit » (Philippiens 2, 1). C'est cette communion qui lui donne son caractère de fraîcheur. 

Nous devons bien prendre garde à ne pas attrister le Saint Esprit (Ephésiens 4, 30). L'amertume, le courroux, la colère, les injures, les crieries, la malice et bien d'autres choses doivent être bannis dans la vie du chrétien. Soyons plutôt bons les uns envers les autres, compatissants etc. (Ephésiens 4, 30-32). 

Oui, cette huile fraîche, est « l'huile précieuse, répandue sur la tête qui descendait sur la barbe, la barbe d'Aaron, qui descendait sur le bord de ses vêtements, comme la rosée de l’Hermon (la fraîcheur), qui descend sur les montagnes de Sion (montagnes de la grâce) ; car c'est là que l´Eternel a commandé la bénédiction, la vie pour l'éternité » (Psaumes 133, 2-3). Cette Huile Sainte, nous la recevons du Seigneur Jésus. Elle est le résultat de sa mort et de son élévation à la droite du Père (Jean 16, 7). 

Cette onction, notons-le bien, ne touche pas la chair qui est incorrigible et que Dieu, notre Père en Christ, a mis entièrement de côté à la croix du calvaire. Faisons bien le compte que nous sommes en Christ, morts et justifiés du péché (Romains 6, 6), et que nous sommes ressuscités avec Lui (Ephésiens 2, 6), que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu et que nous sommes exhortés à « chercher les choses qui sont en haut... pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3, 1-3). 

Être oint d'une huile fraîche signifie aussi être pétri (voir la note de la traduction J. N. Darby : être pétri, comme Lévitique 2, 4-5). Nous pensons à une pâte que l'homme pétrit avec de l'huile jusqu'à ce que l'huile pénètre bien toute la pâte. Nous devons désirer que l'Huile Sainte pénètre bien toutes les parties de notre être : intelligence, émotions, sentiments, notre corps et surtout notre cœur. La pâte est entre les mains de notre Seigneur et Sauveur, laissons-le faire. Il sait très bien ce qu'il fait. « Il fait toutes choses bien » (Marc 7, 37). 

On peut aussi éteindre l'Esprit (1 Thessaloniciens 5, 20). Notons cette réflexion de J. N. Darby : « éteindre l'Esprit signifie les dons de l'Esprit. Il n'est pas possible que le Saint Esprit soit éteint dans le cœur d'un fidèle, mais toute pensée qui vient de la chair le contriste.  Le Saint Esprit est le propriétaire de notre cœur et il n'y souffre pas la présence du mal : il est contristé de tout ce qui ne vient pas de Lui, mais cette onction est notre part perpétuelle » (Messager Évangélique 1887, page 260). 

Chers frères et sœurs, désirons constamment avec douceur et amour cette plénitude de L'Esprit. Elle est la part de notre héritage dans le Christ. 

Votre frère en Christ Lionel

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