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Nous ne pouvons pas

 

 

 

 

 

 

« Les fils de Joseph parlèrent à Josué, disant : Pourquoi m'as-tu donné en héritage un seul lot et une seule part, à moi qui suis un peuple nombreux… Et Josué leur dit : Si tu es un peuple nombreux, monte à la forêt, et coupe-la pour t'y faire de la place... Et les fils de Joseph dirent : Nous ne pouvons pas acquérir la montagne, et il y a des chars de fer chez tous les Cananéens qui habitent le pays de la vallée... Et Josué parla à la maison de Joseph, à Ephraïm et à Manassé, disant : Tu es un peuple nombreux et tu as une grande puissance... la montagne sera à toi... car tu déposséderas le Cananéen, quoiqu'il ait des chars de fer, et qu'il soit fort » ( Josué 17, 14-18).

Chers frères et sœurs, si nous regardons à nous-mêmes et à notre propre force, nous serons rapidement découragés, nous confesserons que nous ne pouvons pas. Mais, si nous regardons au Seigneur et si nous nous appuyons sur Sa parole, nous pourrons dire avec Paul : « je puis toutes choses en celui qui me fortifie » (Philippiens 4, 13).

Bien sûr, notre lutte n'est pas envers des hommes ou pour des choses terrestres. Pour nous chrétiens, il s'agit de lutter contre tout ce qui nous empêche de réaliser nos bénédictions spirituelles, en Christ. Tant de choses veulent nous séparer de Lui. Oui, ce que le Cananéen représente pour nous est fort, mais notre Dieu est plus fort. Le Christ, notre chef, « a dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d'elles en la croix. » (Colossiens 2, 15).

Le roi Josaphat devant les fils d'Ammon et les fils de Moab qui venaient contre lui pria disant « il n'y a pas de force en nous devant cette grande multitude qui vient contre nous, et nous ne savons ce que nous devons faire, mais nos yeux sont sur toi » (2 Chroniques 20, 12). Nous savons le résultat de cette prière, la défaite totale de l'ennemi (ils s'aidèrent l'un l'autre à se détruire). Notons au passage qu'au moment où ils commencèrent le chant de triomphe et la louange, l'Eternel mit des embûches contre les fils d'Ammon et de Moab et ils furent battus.

Nous trouvons, dans la Parole, que le roi Saül était lui aussi animé de ce même esprit de découragement que les fils de Joseph. Lorsque le jeune David se présente pour relever le défi du géant Goliath, il lui dit : « Tu n'es pas capable d'aller contre ce Philistin (1 Samuel 17, 33). Oui, sur le plan humain, David n'était pas capable de combattre contre un tel homme, mais sur le plan spirituel c'était différent, il connaissait la force de Dieu, il avait déjà combattu contre le lion et l'ours, il avait pour lui-même expérimenté cette force de Dieu qui s'accomplit dans la faiblesse. Nous savons tous le résultat, comment avec cinq pierres et sa fronde, David vainquit le géant Goliath : « car la bataille est à l'Eternel » (1 Samuel 17, 47).

Paul, l'apôtre, lorsqu'il parle de son ministère reconnaît son insuffisance. Il peut dire : « Qui donc est à la hauteur d'une telle tâche » (2 Corinthiens 2, 16, version Semeur) et il ajoute : « non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose comme venant de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu, qui nous a rendus propres etc. » (2 Corinthiens 3, 5-6). Oui, notre Dieu en Christ nous rend capables et propres pour ce qu'il nous demande de faire et de dire.

Moïse, homme de Dieu, dans le livre du Deutéronome dit à Israël : « Regarde, l'Eternel ton Dieu, a mis devant toi le pays : monte, prends possession, comme l'Eternel, le Dieu de tes pères, te l'a dit ; ne crains point et ne t'effraye point » (Deutéronome 1, 21). Quelle exhortation, quel encouragement à monter et à posséder le pays. Le verset 22 du même chapitre manifeste déjà l'incrédulité du peuple : « Et vous vous approchâtes tous de moi, et vous dîtes : envoyons des hommes devant nous et ils examineront le pays pour nous ». Des hommes furent donc envoyés : « un homme pour chaque tribu de ses pères, tous des princes parmi eux… Et ils revinrent de la reconnaissance du pays disant... nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés ; et vraiment il est ruisselant de lait et de miel... seulement, le peuple qui habite dans le pays est fort, et les villes sont fortifiées, très grandes... Amalek habite le pays du midi ; et le Hétien, le Jébusien et l'Amoréen habitent la montagne ; et le Cananéen habite le long de la mer. Et Caleb fit taire le peuple devant Moïse, et dit : Montons hardiment et prenons possession du pays, car nous sommes bien capables de le faire. Mais les hommes qui étaient montés avec lui, dirent : Nous ne sommes pas capables de monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. Et ils décrièrent devant les fils d'Israël le pays » (Nombres 13, 3-33). Nous savons le résultat d'une telle attitude. Le peuple fut complètement découragé et ils « ne purent voir le pays que Dieu avait promis par serment à leurs pères » (Nombres 14, 23).

Le pays, Dieu l'avait promis à leurs pères. Et nous aussi, comme chrétiens, nous avons « les très grandes et précieuses promesses afin que par elles nous participions de la nature divine » (2 Pierre 1, 4). Nous avons besoin de patience « afin que, ayant fait la volonté de Dieu, nous recevions les choses promises » (Hébreux 10, 36).

Que le Seigneur veuille dans sa grâce nous encourager par ces quelques pensées.

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