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Un Dieu utilitaire ?

 

Il existe, dans une frange de la chrétienté, une dérive profonde : Jésus-Christ, notre Seigneur, n'y est plus considéré comme celui qui est venu dans le monde pour mourir sur la croix pour nous délivrer de la condamnation du péché et de son pouvoir afin de nous amener à Dieu, mais plutôt celui qui est venu pour nous aider à satisfaire tous nos besoins, à réussir nos vies, à être heureux ici-bas, à se faire des relations au sein de l'église, etc.

Non, chers amis ! Le but premier de Dieu en nous envoyant son Fils était de faire de nous des adorateurs : « les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l'adorent. » (Jean 4, 23).

Certes, il est vrai que le Seigneur veut notre bonheur (bien plus que nous-mêmes), notre épanouissement, notre joie, il veut que notre vie puisse prendre tout son sens, tout son essor, mais nous ne pourrons réaliser ces choses et les vivre profondément que dans une communion étroite avec Lui, en Lui donnant toujours la première place dans nos vies (Colossiens 1, 18). L'homme a été créé pour avoir des relations d'amour et d'obéissance avec son Créateur. En dehors de cela, il reste ce qu'il est par nature : un être déchu, perdu qui ne sait pas où est son chemin.

Adorer Dieu, ce Dieu qui maintenant en Jésus est devenu « notre Père » (Jean 20, 17), est la vocation la plus haute pour un être humain. Il ne peut y avoir de bonheur aussi parfait que de se prosterner devant ce Dieu qui est le « Dieu d'éternité, l'Eternel qui a créé les extrémités de la terre » (Esaïe 40, 28).

Jésus seul nous révèle ce Dieu et Père (Matthieu 11, 27). Aucune des religions du monde n'a, ni n'aura, jamais la capacité de nous faire connaître Dieu. La Bible affirme « que personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique (Jésus) qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaitre » (Jean 1, 18).

Aspirons-nous à ce service d'adoration ? Commençons-nous déjà sur la terre ce service éternel ? Sommes-nous des adorateurs ? Prenons-nous le temps de nous émerveiller devant Dieu ? Dieu est-il celui qui est seulement là pour nous servir, pour répondre à tous nos désirs, pour avoir en lui le ciel assuré et sur la terre vivre comme bon nous semble, sans nous soucier de faire sa volonté, sans chercher à réjouir son cœur de Père ?

Pourtant la Bible nous dit : « Un fils sage réjouit son père » (Proverbes 10, 1). Que ferons-nous durant toute l'éternité si ce n'est adorer cette personne bénie, le Seigneur Jésus. Il y a dans l'adoration un sentiment profond de respect, de crainte, non pas de la crainte servile mais de celle d'un pécheur pardonné devant Dieu, d'un fils devant son père. Nous adorons un Dieu trois fois saint, devant qui même les séraphins, de leurs ailes, se voilent la face, et se crient l'un à l'autre : « Saint, saint, saint est l'Eternel toute la terre est pleine de sa gloire » (Esaïe 6, 3).

Si, comme croyants, nous avons ce merveilleux privilège de connaître Dieu comme notre Père et de pouvoir l'adorer tous les jours, il existe un service qui est la part de tous les chrétiens lorsqu'ils sont réunis en assemblée le dimanche : nous adorons ensemble, frères et sœurs, le Père et le Fils.

"Aimer, adorer Dieu" (Hymnes & Cantiques 112)

"En adorant déjà sur cette terre l'Agneau vainqueur à jamais glorieux" ((Hymnes & Cantiques 221)

"Nos yeux contempleront, sur ta face adorable" ((Hymnes & Cantiques 64)

Que le Seigneur de gloire nous bénisse tous.

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