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Dépravation totale

 

 

Ce titre va sûrement vous surprendre, ou bien vous scandaliser. Pourtant c'est une réalité que la Bible met clairement en évidence. Nous sommes complètement corrompus. Nous nous sommes corrompus depuis le jour où nous avons prêté l'oreille au serpent ancien, Satan.

Nous sommes tombés dans la corruption la plus totale, notre être entier est complètement souillé, de la tête jusqu'aux pieds. Esaïe le prophète l'avait bien compris : conduit par l'Esprit de notre Dieu, il pouvait dire : « Ha ! Nation pécheresse, peuple chargé d'iniquité, race de gens qui font le mal, fils qui se corrompent…Toute la tête est malade et tout le cœur défaut. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain » (Esaïe 1, 4-6).

Nous ne sommes pas de ceux qui croient qu'il y aurait quelque chose de bon dans l'homme, quelque chose que le péché n'aurait pu atteindre, un lieu qui serait resté sans être touché par le mal. Un lieu où l'Eternel habite au plus profond du cœur de l'homme. Cette doctrine est contraire à l'enseignement de la Parole, c'est donc une fausse doctrine. Il ne suffit pas de souffler sur des braises incandescentes pour que la vie reprenne son élan ; non, il n'y a point de vie, pas de braises en nous. Nous sommes morts dans nos fautes : « Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Ephésiens 2, 1).

L'apôtre Paul, un homme sérieux, qui servait Dieu dès ses ancêtres avec, dit-il, une conscience pure (2 Timothée 1, 3), lorsqu'il fit cette rencontre avec Jésus Christ sur le chemin de Damas, prit conscience de sa totale dépravation jusqu'à pouvoir dire plus tard en toute vérité : « Ce qui est bon je le sais n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair » (Romains 7, 18 - LSG).

Avons-nous, nous aussi, par l'Esprit de notre Dieu pris conscience de notre profond état de péché, de notre dépravation la plus totale, ou bien pensons-nous que nos bonnes œuvres peuvent nous rendre agréables aux yeux de Dieu ? Dieu ne peut se satisfaire de toutes ces choses. Ce qu'il désire par-dessus tout, c'est le cœur : un cœur contrit et humilié, un cœur brisé (Psaume 51, 17), un cœur dans lequel il pourra déverser toute sa grâce, tout son amour. Il ne désire que cela.

Allons-nous le laisser attendre plus longtemps ? Ouvrons-lui tout notre cœur, Il le fera déborder pour notre plus grande joie, et pour le bonheur de tous.

A celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; à lui soit la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen (Apocalypse 1, 5-6).

Lionel, votre frère, en Christ qui vient bientôt

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