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Justement captif

 

Il est très difficile pour l'homme en général de confesser qu'il est captif, mais qu'il soit justement captif cela le révolte.

Pourtant la Bible, qui est la parole du « Dieu qui ne peut mentir » (Tite 1, 2), nous le dit sans ambiguïté. Nous sommes tous esclaves de l'homme fort, Satan, le « chef de ce monde » (Jean 12, 31). Mais soyons tous attentifs à ce merveilleux verset de l'Écriture : « Ce qu'il a pris sera-t-il enlevé à l'homme fort, et celui qui est justement captif sera-t-il délivré ? Car ainsi dit l'Éternel : Même le captif de l'homme fort lui sera enlevé, et ce qui a été pris par l'homme puissant sera délivré » (Esaïe 49, 24-25).

Peut-être direz-vous comme les Juifs le dirent à Jésus : « nous ne sommes esclaves de personne » (Jean 8, 33). « Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous dis: Quiconque pratique le péché est esclave du péché » (Jean 8, 34). Ce n'est pas uniquement à cause du péché de notre père Adam dans le jardin d'Éden, que nous sommes captifs, bien que tout le mal vienne de là (Romains 5, 18), mais aussi à cause de nos propres péchés que nous commettons chaque jour, à chaque heure et à chaque moment. « Il n'y a point de juste, non pas même un seul ; il n'y a personne qui ait de l'intelligence, il n'y a personne qui recherche Dieu; ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles ; il n'y en a aucun qui exerce la bonté, il n'y en a pas même un seul ; c'est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues ; il y a du venin d'aspic sous leurs lèvres ; et leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ; leurs pieds sont rapides pour verser le sang ; la destruction et la misère sont dans leurs voies, et ils n'ont point connu la voie de la paix ; il n'y a point de crainte de Dieu devant leurs yeux » (Romains 3, 10-18). Combien ces quelques versets de la Bible sont un tableau frappant de toutes les nations du monde aujourd'hui et de nous-mêmes en particulier. Oui, cela est la vérité : « tous ont péché » nous dit l'Écriture (Romains 3, 23). Lorsque nous lisons cette description de la nature humaine, nous comprenons pourquoi nous sommes tous justement captifs de l'homme fort. Si je suis un tant soit peu honnête, je dois le reconnaître. Je n'ai peut-être pas tué, ou volé, mais n'ai-je pas souvent menti, triché, convoité ? Je suis donc un esclave.

Quelle est donc la solution ? Comment être délivré de cet homme fort (Satan) qui nous tient durement sous sa tutelle ? Comment être libéré de l'esclavage du péché ? Penchons-nous attentivement sur la Parole de Dieu, de ce Dieu qui nous aime et qui a donné son Fils unique et bien-aimé pour notre salut éternel. Notre adorable Seigneur Jésus fut crucifié entre deux malfaiteurs : « Et l'un des malfaiteurs qui étaient pendus l'injuriait, disant : N'es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l'autre répondant, le reprit, disant : et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement ? Et pour nous, nous y sommes justement ; car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises : mais celui-ci n'a rien fait qui ne se dût faire. Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Et Jésus lui dit : En vérité, je te le dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23, 39-43). La Bible est très claire sur ce sujet. Dieu nous invite à nous repentir, plus que cela : « Dieu... ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (Actes 17, 30). Nous devons reconnaitre du plus profond de notre cœur que nous sommes comme le dit le malfaiteur sur la croix coupables et esclaves de Satan, l'homme fort, et que ce sont nos péchés qui nous ont conduits à cet esclavage.

Mais voici la bonne nouvelle, l'Évangile : le Seigneur Jésus après avoir lié l'homme fort au désert a pillé les biens de sa maison. Sur la croix de Golgotha, en donnant sa vie pour nous, Il nous a affranchis de son autorité en nous rendant totalement libres.

Faites votre choix, le bon. Ne restez pas esclave du diable et de vos péchés, qui vous entraînent à la perdition éternelle. « Si donc le fils (Jésus) vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8, 36).

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque (mets là ton propre prénom) croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3,16).

« Venez à moi vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, (Jésus) je vous donnerai du repos » (Matthieu 11, 28).

Lionel

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