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Un grand souper

 

 

 

Lors de sa première venue dans ce monde, Jésus a dit : « Je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde » (Jean 12, 47).

La Bible, parole de Dieu, nous parle d'un homme qui « fit un grand souper et y convia beaucoup de gens » (Luc 14, 16). Ce « grand souper » est l'image du « si grand salut » (Hébreux 2, 3) que Dieu nous offre gratuitement en Jésus-Christ, et tous ces gens conviés au souper nous montrent la volonté de Dieu « qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2, 4).

Les excuses pour ne pas venir

Nous lisons que les conviés « commencèrent tous unanimement à s'excuser » (Luc 14, 18).

  • « Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et il faut nécessairement que je m'en aille et que je le voie ; je te prie, tiens-moi pour excusé. » (v.18). Cela était-il si important ? Ne pouvait-il pas attendre le jour suivant pour aller voir son champ ?
  • « Et un autre dit : J'ai acheté cinq couples de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. » (v.19). Lui aussi aurait pu attendre le lendemain pour essayer ses bœufs. 
  • « Et un autre dit : J'ai épousé une femme, et à cause de cela je ne puis aller. » (v.20). Ce dernier ne demande même pas à être excusé.

Remarquez ici que ce n'est pas à cause d’un péché que l'invitation à ce grand souper est refusée, mais à cause de choses les plus normales, les plus légitimes de la vie des hommes sur la terre. Il n'y a aucun mal à acheter un champ et des bœufs et à se marier, mais ces choses, bien que normales dans la vie d'un homme, peuvent prendre tellement de place, et même toute la place dans le cœur, qu'elles peuvent empêcher les hommes de répondre à l'invitation de Dieu pour le salut de leur âme. Ce sont des hommes : « qui ont leurs pensées aux choses terrestres » (Philippiens 3, 19). On s’installe sur la terre, on prospère dans le monde, un monde qui est entier sous la domination du diable (1 Jean 5, 19), un monde qui est appelé à disparaître sous le jugement de Dieu (2 Pierre 3, 10-12).

Premièrement, on achète un champ, puis il faut le cultiver alors on achète des bœufs, puis on fonde une famille pour être heureux sur la terre ; et Dieu, dans tout cela, que fait-on de Lui ? N'a-t-Il pas la moindre place dans nos pensées, dans nos cœurs ? N’est-ce pas là une image frappante de la condition de l'homme du monde, même si celui-ci possède la Bible et appartient à la chrétienté ?

Que de fois invités à venir là où le Seigneur vous attend, vous avez refusé de venir à Lui. Il est dit : « Ils commencèrent tous unanimement à s'excuser ». Nul d'entre eux ne dit expressément : je ne veux pas venir, mais tous avancent toutes sortes d'excuses. Quel aveuglement ! Ils vivaient seulement pour la nature, dans ses désirs les plus bas, pour répondre aux besoins de la vie terrestre. La créature de Dieu la plus banale, un oiseau ou une mouche, en font autant.

Deux destinées

  • Pour le croyant, celui qui a répondu à l’invitation du Seigneur, son avenir est merveilleux, assuré : le ciel, le paradis, la nouvelle terre, la joie immense d'être pour toujours dans la présence du Seigneur Jésus, dans un bonheur sans fin. Déjà sur cette terre, il connaît le Seigneur Jésus comme ce bon berger qui le conduit dans de verts pâturages et près des eaux paisibles où il peut se désaltérer, et avoir son âme restaurée.
  • Pour l'homme du monde, l'éternité ne semble pas le préoccuper, ni le jugement des impies et ses conséquences terribles : l'étang de feu et de soufre, les tourments jour et nuit aux siècles des siècles.

Nous aimerions aussi, avec la grâce de Dieu, méditer sur le chapitre 24 de l’Évangile de Matthieu ou nous pouvons voir le même égarement que celui de ceux qui ne sont pas venus au souper.

Mais premièrement il nous faut voir la différence entre : « l’Étoile du matin » (2 Pierre 1, 19) et « le Soleil de justice » (Malachie 4, 2). Les deux sont des types de Christ.

  • L’Étoile du matin nous parle de Celui qui vient pour son assemblée, pour la mettre à l'abri de la colère qui vient. L’étoile se lève avant le soleil, sa lumière brille dans le ciel, attire les pensées en haut, à ce que Christ est pour son assemblée. 
  • Le Soleil de justice annonce sa seconde venue en gloire et pour le jugement. Quand le Soleil de justice brillera, ceux qui craindront son nom se réjouiront et trouveront la santé dans ses ailes, tandis que pour les méchants le jour qui vient les brûlera (Malachie 4, 1-2).

Pour revenir au chapitre 24 de Matthieu, la Parole nous dit : « Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l'homme » (Matthieu 24, 37). Que faisait-on pendant que Noé construisait son arche : « on mangeait, et on buvait, on se mariait et on se donnait en mariage ... et le déluge vint qui les emporta tous » (Matthieu 24, 38-39). Aux versets 40 et 41, il nous est dit : « Alors deux hommes seront au champ, l'un sera pris et l'autre laissé ; deux femmes moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée » (Matthieu 24, 40-41). Ceux du résidu Juif et des nations qui auront cru à l'annonce de l'évangile du royaume et attendront le Roi, le Soleil de justice, seront laissés pour entrer dans le millénium, les autres qui seront incrédules tomberont sous le jugement du Christ pour subir « le châtiment d'une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1, 7-10).

Avant ce temps-là, le Seigneur Lui-même sera venu enlever son Église (1 Thessaloniciens 4, 14-18) et seront laissés sur la terre ceux qui, occupés des choses de ce monde, n'auront pas reçu l'évangile de la grâce. L'héritage du chrétien est céleste, son regard et ses affections doivent être fixés sur Jésus, « l'Étoile brillante du matin » (Apocalypse 22, 16).

Cherchons les choses qui sont en haut

Nous qui connaissons le Seigneur Jésus et son salut, veillons et prions pour ne pas tomber dans l'égarement que produit l'attachement aux choses de ce monde : « Si donc vous avez été ressuscités avec Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pensez aux choses qui sont en haut, non pas à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3, 1-3).

Votre frère, Lionel
 

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