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Devant Dieu

 

 

"Je rechercherai Dieu, et devant Dieu je placerai ma cause" (Job 5, 8)

En 1996, j’avais écrit un petit traité sur le fait de se tenir devant Dieu. Vingt ans plus tard, combien me pa­rait-il encore plus nécessaire de se tenir maintenant devant Lui, devant Lui seul. Les temps sont mauvais et difficiles, nous sommes arrivés dans une société où l’on appelle le mal bien et le bien mal (Esaïe 5, 20). L’Eglise professante n’est malheureusement pas exempte de ces maux. Le pa­raître a pris la place de l’être ; le mal s’est infiltré de partout. La Bible parle des hommes des derniers jours : ils sont décrits premièrement comme « égoïstes et amis de l’argent » ; l’apôtre Paul ajoute que ces hommes-là sont très religieux mais n’ont « que l’apparence de la piété ». Ils renient ce qui en fait la force et la puissance, c’est à dire la croix de notre Seigneur Jésus-Christ (2 Timothée 3, 2-5).

Les chrétiens modernes ont perdu l’habitude de se tenir devant Dieu

Les chrétiens modernes ont perdu l’habitude de se tenir devant Dieu. Cependant toute la Bible (l’Ancien comme le Nouveau-Testament) nous exhorte à nous tenir devant ce Dieu grand et majestueux, ce Dieu d’amour qui est aussi notre Père, qui ne veut que le bien de ses enfants (Jérémie 29, 11).

Ne pensons pas que le fait de s’être converti au Seigneur Jésus et de le connaître comme son Sauveur est l’aboutissement ou le sommet de toute vie chrétienne. Il doit être aussi notre Seigneur : Celui qui s’est acquis tous les droits sur nos cœurs ; Celui que nous devons aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre force (Marc 12, 30). Oui, il y a encore beaucoup de richesses spirituelles à découvrir, de chemin à parcourir. « Il reste un très-grand pays à posséder » (Josué 13, 1).

Mais pour pouvoir jouir de toutes ces bénédictions qui sont en Christ dans les lieux célestes, nous avons besoin d’une relation forte avec le Seigneur Jésus et devons le contempler dans toute Sa gloire, l’adorer, le suivre, le servir, lui obéir, marcher dans la lumière, vivre dans la sainteté, faire Sa volonté et non la nôtre, ne pas aimer le monde ni les choses qui sont dans le monde, ne pas être amis du monde, être crucifiés au monde, pouvoir dire (en vérité) comme l’apôtre Paul : « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Galates 2, 20). Voilà la véritable vie chrétienne. N’affligeons pas (ne limitons pas) le Saint d’Israël (Psaumes 78, 41).

Les hommes de foi se sont tenus devant Dieu.

Citons maintenant quelques exemples de la Parole à ce sujet. Dieu dit à Noé : « Entre dans l’arche, toi et toute ta maison, car je t’ai vu juste devant moi » (Genèse 7, 1). Cet homme marchait devant Dieu. Autre exemple : « l’Eternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant ; marche devant ma face, et sois parfait » (Genèse 17, 1). La Parole parle de Moïse comme d’un homme qui « était très-doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre » (Nombres 12, 3). Dieu lui dit : « Sois prêt au matin, et monte au matin sur la montagne de Sinaï et tiens-toi là devant moi, sur le sommet de la montagne » (Exode 34, 2). Le matin, comme quelqu’un l’a écrit, c’est le moment où Dieu me veut, quand je suis au meilleur de ma forme et où mon espérance est la plus grande, afin de commencer mon ascension quotidienne, non dans la faiblesse, mais dans la force. Et si l’aube me trouve au sommet de la montagne en compagnie de Dieu, la journée sera sanctifiée et bénie ; Oui, tenons-nous continuellement devant notre Dieu !

Bonheur assuré et prière exaucée

La reine de Sheba vint pour éprouver le roi Salomon, elle vit toutefois « la sagesse de Salomon, et la maison qu’il avait bâtie, et les mets de sa table, et la tenue de ses servi­teurs, et l’ordre de service des officiers, et leurs vêtements, et ses échansons, et la rampe par laquelle il montait dans la maison de l’Eternel, et il n’y eut plus d’esprit en elle ; et elle dit au roi : Ce que j’ai entendu dire dans mon pays sur ton état et sur ta sagesse, était la vérité ; mais je n’ai pas cru ces choses, jusqu’à ce que je sois venue et que mes yeux aient vu ; et voici, on ne m’avait pas rapporté la moi­tié ; tu surpasses en sagesse et prospérité la rumeur que j’ai entendue. Heureux tes gens, heureux ceux-ci, tes serviteurs, qui se tiennent continuellement devant toi, et qui entendent ta sagesse ! » (1 Rois 10, 4-8). « Une reine du midi se lèvera au jugement avec les hommes de cette génération et les condamnera ; car elle vint des bouts de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon » (Luc 11, 31) : il s’agit ici du Seigneur Jésus.

Oui, il faut se tenir devant Dieu, non d’une manière sporadique, mais conti­nuellement. La Bible nomme bienheureux l’homme qui est continuellement dans la crainte (Proverbes 28, 14).

Anne, qui n’avait pas d’enfant, pria longuement devant l’Eter­nel, qui lui donna un fils, Samuel (1 Samuel 1, 12).

Devant Dieu pour servir Dieu

  • Samuel, lui-mê­me, servait devant l’Eternel (1 Samuel 2, 18). 
  • Elie le prophète pouvait dire : « l’Eternel, le Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant » (1 Rois 17, 1). Quels fruits dans son ministère ! 
  • Elisée, digne successeur d’Elie, pro­clamait : « L’Eternel des armées, devant qui je me tiens, est vivant » (2 Rois 3, 14).

Quant à nous croyants, maintenant, nous pouvons « le servir sans crainte, étant libérés de la main de nos en­nemis, en sainteté et en justice devant lui, tous nos jours » (Luc 1, 74-75).

Ce texte existe sous forme de traité

Lionel Guibal. Devant Dieu. La vie en Jésus

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