L'Église des derniers temps, c'est-à-dire d'aujourd'hui, cherche toutes sortes de moyens pour toucher des âmes par l'Évangile, mais il n'existe pas de moyen moderne qui puisse prendre la place des « sentiers anciens » (Jérémie 6, 16). Nous sommes exhortés, par la Parole de Dieu, à nous enquérir touchant ces sentiers anciens, quelle est la bonne voie, et à y marcher (Jérémie 6, 16).
Dieu, Lui, ne cherche pas des moyens, mais Il cherche un (des) homme(s) qui se tienne(nt) « à la brèche devant Lui pour le pays » (Ezéchiel 22, 30). Quelle tristesse de lire à la fin de ce verset de l'Écriture : « mais je n'en ai point trouvé » . Dans ces derniers jours de la grâce, Dieu, comme toujours, cherche des hommes qui marchent devant sa face. Notre père dans la foi, Abraham, marchait devant sa face (Genèse 17, 1). Elie et Elisée les prophètes se tenaient devant Dieu. Tous les hommes et femmes dont Dieu dans sa grâce a bien voulu se servir se tenaient devant Lui. En ce qui nous concerne, avons-nous ce désir de nous tenir nous aussi devant ce Dieu qui est maintenant notre Père en Jésus ; et de marcher avec Lui ?
Si nous voulons porter du fruit pour le Seigneur Jésus, que ce soit pour l'évangélisation dans le monde ou l'édification dans l'assemblée, nous devons, et il n'y a pas d'autre moyen, passer du temps dans la présence du Ressuscité.
Dieu cherche un (des) homme(s)... « Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean » (Jean 1, 6).
Nous sommes dans le temps de la vitesse. Tout va maintenant très vite et on veut des résultats immédiats. Il n'en est pas ainsi avec notre Dieu. Lui prend du temps pour former ses serviteurs. Quelqu'un a dit : « 30 ans de silence pour 3 ans de ministère pour le Seigneur Jésus. De nos jours, 3 ans de silence pour 30 ans de ministère ; ne nous étonnons pas du manque de fruit dans le service ». On demandait un jour à un vieux serviteur de Dieu combien de temps avait-il mis pour être prêt pour le service. Il avait répondu : « de très nombreuses années ».
Nous pourrions penser qu'être un homme de Dieu est au-delà de nos capacités et cela est très vrai, mais Dieu, dans sa grâce, peut faire de nous ce qu'il a fait pour Timothée : « Mais toi, ô homme de Dieu » (1 Timothée 6, 11). L'apôtre Paul écrivait aux Corinthiens - qui étaient comme de petits enfants en Christ (1 Corinthiens 3, 2) bien qu'ils ne manquassent d'aucun don de grâce (1 Corinthiens 1, 7) – et les exhortait en leur disant : « Soyez hommes » (1 Corinthiens 16, 13).
Dieu notre Père ne cherche pas avant tout en nous de grands talents ni une grande érudition, mais surtout une sainteté pratique, une purification de toute souillure de chair et d'esprit (2 Corinthiens 7, 1). La sainteté doit par la grâce de Dieu caractériser toute notre conduite (1 Pierre 1, 15). Dieu s'attend à cela. « Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1, 16).
Oui, l'Église de nos jours, plus que jamais peut-être, a besoin d'hommes et de femmes remplis du Saint Esprit, des hommes qui, comme Paul l'apôtre, regarderont « toutes choses comme étant une perte à cause de l'excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur … pour le connaître lui et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances » (Philippiens 3, 8 et 10).
Que Dieu, dans son amour, nous accorde toutes ces grâces, pour que nous puissions le servir de mieux en mieux avec toujours plus de force et de foi. Son désir le plus grand est de nous combler au-delà de tout ce que « nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous. À lui gloire dans l'assemblée dans le Christ Jésus !... Amen » (Ephésiens 3, 20-21). Ne limitons pas Dieu (voir la note du Psaume 78, 41).
Le Seigneur vient bientôt.
Votre frère Lionel
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