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Vik, Islande

Il y a, dans l'Ecriture, ce que Dieu fait et ce que nous devons faire nous-mêmes.

Notre Dieu a fait ce que nous ne pouvions pas faire, ce que lui seul pouvait et se devait de faire. Nous pensons premièrement à l'œuvre de notre salut : il était impossible à l'homme d'accéder au salut par ses propres œuvres, fussent-elles les meilleures (Esaïe 64, 6). L'Ecriture l'affirme : « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon (car précieux est le rachat de son âme, et il faut qu'il y renonce à jamais) » (Psaumes 49, 7-8). Oui, précieux est le rachat de nos âmes. Il a fallu pour ce rachat que le Christ sur la croix « donna sa vie en rançon pour plusieurs » (Matthieu 20, 28) et versa son précieux sang, « le sang de Jésus Christ qui purifie de tout péché » (1 Jean 1, 7). L'homme n'est pour rien dans cette offrande : « l'offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Hébreux 10, 10). Elle est un pur don de la grâce et de l'amour de Dieu, qui « a tant aimé le monde, qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16). Voilà ce que Dieu a fait pour notre salut. Il était, nous le répétons, le seul à pouvoir racheter : « Je les rachèterai de la mort » (Osée 13, 14).

Pour notre salut, la seule oeuvre que nous ayons donc à faire est de croire ce que Dieu a fait pour nous, comme nous le lisons dans Jean 6, 28-29 : « Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus répondit et leur dit : C'est ici l'œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé ». La foi s'empare de la promesse de Dieu : « celui qui croit en moi (Jésus) a la vie éternelle » (Jean 6, 47).

Mais dans notre marche comme chrétiens, la même foi en Dieu nous conduira jour après jour à faire ce qu'Il nous demande et ainsi à « travailler à notre propre salut » (Philippiens 2, 12).

Par exemple, dans l’Épître au Romains, il est nous est dit, à nous qui croyons au Christ mort et ressuscité, qu'en Lui « nous sommes morts au péché », que « notre vieil homme a été crucifié avec lui », que « celui qui est mort est justifié (délivré) du péché » (Romains 6, 2;6). Le croyons-nous ? Si la Parole l'affirme, c'est que cela est vrai. Notre foi se saisit avec bonheur de cette vérité, pour ensuite marcher d'une manière qui soit conforme à cette vérité, comme le montre la suite du passage où nous sommes exhortés à nous tenir pour morts au péché : « De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus ». Dieu ne le fera pas à notre place, bien que l'Esprit Saint nous viendra en aide. De même, au sujet de nos membres, nous sommes exhortés : « ne livrez pas vos membres au péché ... mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu ... » (Romains 6, 13). Livrez-vous vous-mêmes ; Dieu attend de notre part cet acte de foi et d'obéissance, Il ne le fera pas à notre place.

Dans l’Épître aux Corinthiens, d'autres injonctions pratiques nous sont adressées : « purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7, 1) ou encore : « ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Corinthiens 6, 14-18). C'est à nous de nous purifier, de ne « pas toucher à ce qui est impur ». Là aussi notre responsabilité est engagée, mais quelle joie devant cette promesse : « je vous recevrai et je vous serai pour père et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le Seigneur le Tout-puissant » (2 Corinthiens 6, 17-18).

Encore une exhortation. Lorsque nous nous réunissons ensemble pour annoncer la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'Il vienne, nous sommes appelés à nous juger nous-mêmes pour ne pas prendre le repas du Seigneur indignement (voir 1 Corinthiens 11, 26-31). C'est à nous de nous juger nous-mêmes. Si nous ne le faisons pas, le Seigneur devra le faire par des jugements. Paul exhorte encore les Corinthiens en leur disant : « examinez-vous vous-mêmes ... éprouvez-vous vous-mêmes. »

Oui, il y a un très grand nombre d'exhortations de la Bible que nous devons mettre en pratique, sans attendre une révélation spéciale de Dieu ; nous devons seulement obéir à l'Ecriture.

N'attendons pas que Dieu fasse ce qu'il nous demande de faire. Ne soyons pas des auditeurs oublieux mais des « faiseurs d'œuvre » (Jacques 1, 25). Toutefois, souvenons-nous que « c'est Dieu qui opère en nous et le vouloir et le faire » (Philippiens 2, 13). Nous serons ainsi gardés dans sa dépendance, humbles et reconnaissants envers Lui.

Votre frère en Christ.

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