Le diable est un expert, surtout dans un domaine, celui de nous éloigner le plus possible du désir de Dieu pour ses enfants. Il ne peut rien faire pour nous ôter notre salut, car le Seigneur lui-même a dit : « Personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a donnés est plus grand que tous, et personne (même le diable) ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10, 28-29). Alors, Satan fait tout ce qui est en son pouvoir pour que la ressemblance au Christ n'apparaisse pas dans la vie des véritables enfants de Dieu.
Par exemple, le Christ a fait de nous « des sacrificateurs pour son Dieu et Père » (Apocalypse 1, 6). Mais nombreux sont les chrétiens véritables qui vont à l'Église le dimanche pour écouter un message, plutôt qu'adorer le seul vrai Dieu. Pourtant, le Père cherche de vrais adorateurs « qui l'adorent, en esprit et en vérité » (Jean 4, 23). Nous ne devons pas confondre le culte proprement dit et la réunion d'édification. Dans le culte, nous adorons Dieu notre Père et Son fils, le Seigneur Jésus-Christ. Au centre du culte, nous avons la sainte Cène, où nous annonçons « la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11, 26). Nous présentons à Dieu notre Père les perfections de Son Fils, son obéissance jusqu'à la mort, la mort de la croix (Philippiens 2, 8). Nous célébrons ses gloires, sa grandeur, sa beauté, car il est dit de Lui : « Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres » (Psaumes 45, 2). Il est celui qui volontairement a donné sa vie ; Il a dit : « Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même » (Jean 10, 18). Il est ce grain de blé tombé en terre qui meurt et porte beaucoup de fruit (Jean 12, 24). « En lui habite toute la plénitude de la déité corporellement, et vous êtes accomplis en lui » (Colossiens 2, 9-10).
Combien peu nous Lui ressemblons dans notre vie de prière ! Il n’avait devant lui que la gloire du Père, alors que nous sommes souvent centrés sur nous-mêmes dans nos prières. Quant est-il du zèle ? Au sujet du Christ, il est dit de Lui : « Le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2, 17). Nous qui lui appartenons, sommes-nous « zélés pour les bonnes œuvres » (Tite 2, 14) ? Ressemblons-nous à notre : « seul maître et seigneur, Jésus Christ » (Jude 4) ? Nous sommes tous bien obligés de baisser la tête et de reconnaître que ce n'est pas toujours le cas. Certes nous évitons les péchés les plus graves, mais qu'en est-il de l'égoïsme, de la mondanité, de la séparation du monde et de ses plaisirs ? Nos maisons sont peut-être « lambrissées », tandis que la maison de Dieu est dévastée (Aggée 1, 4). Ne nous étonnons pas : « Pourquoi au-dessus de nous les cieux ont retenu la rosée » (Aggée 1, 10) ? « Montez à la montagne et apportez du bois, et bâtissez la maison ; et j'y prendrai plaisir, et je serai glorifié dit L'Éternel » (Aggée 1, 8). Nous aimons citer cette exhortation du frère Henry Rossier : « Le travail pour Dieu c'est d'ajouter des matériaux vivants à sa maison ».
Nous savons que nous sommes faibles et que la chair est en nous, mais par la grâce de Dieu et la force de son Esprit, « nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Corinthiens 3, 18). C’est ainsi que nous sommes rendus capables de lui ressembler un tant soit peu.
Les hommes nous reconnaissent-t-ils pour avoir été avec Jésus (Actes 4, 13) ? Nous sommes les disciples de Celui qui a dit : « Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur » (Matthieu 11, 29). Qu'en est-il de nous ? Désirons-nous apprendre de Lui et Lui ressembler ?
Que le Seigneur, dans sa grâce parfaite, nous rende toujours plus semblables à Lui ; c'est notre prière et, nous le savons, son plus grand désir.
Votre frère en Christ,
Lionel
PS : Sur le même sujet, voyez le billet : Conformité à Jésus Christ
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