Lorsque nous observons la manière et la substance de ce que les chrétiens appellent un culte à Dieu, notre Père, nous pouvons voir rapidement que ce culte rendu à Dieu est pratiquement centré sur notre salut.
Il est tout à fait normal et bon de se réjouir de son salut, de ce « si grand salut » (Hébreux 2, 3) et de ne pas le négliger. Durant toute l'heureuse éternité, nous ne ferons qu'adorer notre Dieu et Père de nous avoir tant aimés et de nous avoir donné son propre fils (Jean 3, 16). Mais si, dès ici-bas, nous nous penchons plus profondément sur la Parole, si « nous sondons les Écritures » (Jean 5, 39) comme le Seigneur Jésus nous invite à le faire, nous allons trouver d'autres motifs de louanges et d'adoration envers notre Dieu et Père et envers le Seigneur Jésus.
Nous savons que le psaume 69 nous parle de Christ souffrant de la part des hommes, alors que le psaume 22 nous parle de Christ souffrant de la part de Dieu. Que nos cœurs, dans un profond recueillement, méditent sur quelques versets de ce psaume. Il commence par son cri douloureux : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné ? » Je pense que tous ceux qui Le connaissent — pas simplement pour avoir entendu parler de Lui (Job 42, 5) mais, qui ont fait avec lui une rencontre personnelle — pourront dire : C'est pour moi, Seigneur Jésus, que tu as souffert et que tu es mort sur la croix, abandonné de Dieu.
Nous savons, d'après l'Écriture, que le Seigneur Jésus a été abandonné de Dieu « depuis la sixième heure… jusqu'à la neuvième heure. Et vers la neuvième, Jésus s'écria, d'une forte voix, disant : Eli, Eli, Lama Sabachthani ? C'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27, 45-46). Nous pouvons dire avec certitude que c'est durant ces trois heures d'abandon et d'obscurité totale que le Seigneur a porté les péchés des croyants et les a expiés, qu'Il a été fait « péché pour nous » (2 Corinthiens 5, 21). Mais son Dieu, celui qui « l'a tiré du sein [qui l'a porté], qui lui a donné confiance sur les mamelles de sa mère » (Psaumes 22, 9), a fait pour Lui quelque chose de plus grand encore : Il lui a « répondu (la résurrection) d'entre les cornes des buffles (la mort) » (Psaumes 22, 21). Dieu, oui, son Dieu, l'a ressuscité d'entre les morts (1 Thessaloniciens 1, 10). En le ressuscitant, Dieu, son Dieu, a répondu à sa foi.
En Gethsémané, il avait « offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et Il a été exaucé à cause de sa piété » (Hébreux 5, 7). Et sortant de la mort en vainqueur sa première pensée est : « J'annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation » (Psaumes 22, 22).
" « J'annoncerai ton nom ». On sent dans cette expression « ton nom », tout l'amour du Seigneur pour le Dieu de sa délivrance, un amour dans lequel son plus cher désir est de faire entrer maintenant ceux qu'Il appelle ses frères (…)
" « J'annoncerai ton nom à mes frères » c'est comme si le Seigneur disait : « Je vais dire à mes frères quel libérateur j'ai trouvé en toi, je vais leur parler de toi tel que j'ai appris à te connaître dans la délivrance dont j'ai été l'objet » (…)
" Combien le Seigneur serait heureux si, lorsque nous nous souvenons de lui dans sa mort et dans sa délivrance, nous faisions écho à la joie et à la louange qui sont dans son cœur vis-à-vis de son Dieu et Père ! C'est ce qu'il attend. En méditant ces choses nous mesurons combien nos cultes sont souvent pauvres. "
(Extraits de « C'EST ACCOMPLI, Pensées sur le Psaume 22 », texte disponible sur Bibliquest).
Nous sommes tous invités à la louange et à l'adoration, non seulement pour notre salut mais aussi pour la réponse de Dieu à la foi de Jésus, notre Sauveur. « Tu m'a répondu d'entre les cornes des buffles » (v. 21).
« Vous qui craignez l'Eternel, louez-le ; toute la semence de Jacob, glorifiez-le ; et révérez-le, vous, toute la semence d'Israël ; car il n'a pas méprisé ni rejeté l'affliction de l'affligé, et n'a pas caché sa face de lui ; mais, quand il a crié vers lui, il l'a écouté » (Psaume 22, 23-24).
Votre frère en Christ, Lionel
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