Revenir au site

 

 

Disciples et adorateurs

 

 

 

 

Dans ces derniers temps, beaucoup de chrétiens mettent l'accent surtout sur l'évangélisation. Cela est très bien et conforme à l'enseignement de la Bible (Matthieu 28, 18-20). Notons néanmoins que dans ces passages, l’Ecriture ne parle pas d'évangéliser seulement, mais « de leur enseigner à garder toutes les choses que je vous ai commandées » (Matthieu 28, 20).

Prenons garde que "nos églises" ne soient pas remplies de personnes qui dimanche après dimanche viennent seulement écouter une prédication. Non, l’Ecriture parle de faire des disciples, des adorateurs, des croyants qui connaissent Jésus le Seigneur et qui entretiennent avec lui une relation personnelle, vivante, des frères et sœurs qui marchent « de force en force » (Psaumes 84, 7). Dans ces temps de Laodicée, dans ces temps de tiédeur, dans ces temps de la fin, le Seigneur cherche de véritables disciples bouillants d'amour pour lui, qui n'ont qu'un seul désir dans leurs cœurs : « le connaître Lui et la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances » (Philippiens 3, 10). Pour cela, ils sont, par la grâce de Dieu, prêts à regarder « toutes choses comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus leur Seigneur » (Philippiens 3, 8).

Le plus important de tous les services : l'adoration

Voici le premier et le plus important de tous les services : l'adoration. Dieu notre Père est esprit et veut être adoré. Il cherche de vrais adorateurs qui l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4, 23-24). Beaucoup trop de chrétiens véritables connaissent mal ce précieux service, qui est la part de tout véritable croyant. Souvenons-nous que Satan lui-même proposa au Seigneur : « Tous les royaumes du monde et leur gloire... si tu te prosternes et m'adores… Jésus lui dit : retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4, 8-10, version LSG).

Le peuple d'Israël de retour de sa captivité à Babylone est un exemple pour nous. « La première année de Cyrus, roi de Babylone, le roi Cyrus donna ordre de bâtir cette maison de Dieu » (Esdras 5, 13). Mais avant de rebâtir le temple, il est très instructif de voir qu'ils commencèrent par bâtir l'autel sur son emplacement : « Et Jéshua, fils de Jotsadak et ses frères les sacrificateurs, et Zorobabel, fils de Shealthiel, et ses frères, se levèrent et bâtirent l'autel du Dieu d’Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moise, homme de Dieu. Et ils établirent l'autel sur son emplacement... et ils offrirent dessus des holocaustes à l’Eternel, les holocaustes du matin et du soir » (Esdras 3, 2-3).

Des sacrifices agréables à Dieu

Ces holocaustes nous parlent de la manière la plus claire possible du don que le Seigneur Jésus a fait de lui-même sur la croix du calvaire lorsqu'il « s'est offert à Dieu en sacrifice de bonne odeur » (Ephésiens 5, 2). « Noé aussi bâtit un autel à l’Éternel... et offrit des holocaustes sur l'autel. Et l’Eternel flaira une odeur agréable » (Genèse 8, 20-21).

Lorsque, le dimanche, nous sommes réunis autour de Lui pour annoncer sa mort ignominieuse sur le bois de la croix en attendant son prochain retour, nous aussi nous offrons des sacrifices, mais « des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2, 5). L’apôtre dans l'épître aux Hébreux nous exhorte « à offrir par Lui (le Christ) sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Hébreux 13, 15). Nous avons ce privilège et cette responsabilité de présenter à Dieu le Père les perfections de la personne de son Fils et toutes les gloires qui lui correspondent.

L'adoration est le service de l'Eglise. Nous commençons ce service déjà sur la terre et le continuerons éternellement.

Nos vies entières devraient être aussi une offrande à Dieu. Paul dans l'épître aux Romains nous exhorte « par les compassions de Dieu, à présenter nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est notre service intelligent » (Romains 12, 1).

Le roi David, convaincu de son péché, et brisé devant Dieu, après qu'il fut entré vers Bath-Shéba, fille d’Eliam, femme d'Urie, le Héthien avait compris que « les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé ; O Dieu ! Tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié. » (Psaumes 51, 17).

Nous t'adorons, Jésus, Rédempteur charitable,
Qui nous sauvas par ton sang précieux.
Nous chantons ici-bas ton amour ineffable
Qu'un jour, sans fin, nous chanterons aux cieux.

Hymnes & Cantiques 120 v. 3

Pour être informé de la parution des nouveaux messages,

vous pouvez laisser ci-dessous votre adresse e-mail